Tu envisages d’acheter un site clé en main ? Avant de te lancer, prends le temps d’identifier les erreurs les plus fréquentes. Voici les 7 erreurs à éviter pour acheter un site web en toute confiance et surtout, en toute rentabilité.
1. Ne pas vérifier les sources de trafic
Un site peut sembler prometteur avec des milliers de visiteurs par mois… mais d’où viennent-ils ? Beaucoup d’acheteurs novices oublient de creuser la qualité et la provenance du trafic. Résultat : ils se retrouvent avec un site qui dépend d’une source volatile (ex : réseaux sociaux, Reddit, Pinterest) ou artificielle (trafic acheté ou bots).
Ce qu’il faut faire :
- Demander un accès à Google Analytics ou Matomo.
- Exiger un accès temporaire en lecture seule aux comptes concernés.
- Analyser la répartition : organique, direct, social, referral… Un trafic diversifié = un site plus stable.
2. Croire les revenus affichés sans preuve
Un site peut bien se positionner aujourd’hui… mais être sur le point de dégringoler demain.
Si son référencement repose sur des pratiques douteuses ou s’il est victime d’une pénalité Google, tu pourrais perdre tout le trafic du jour au lendemain.
Ce qu’il faut faire :
- Demander des relevés de paiement réels (Stripe, PayPal, rapports publicitaires…).
- Utiliser des outils comme Similarweb ou Ahrefs pour valider les chiffres.
- Vérifier la cohérence entre trafic, taux de conversion et revenus annoncés.
3. Oublier d’auditer le SEO du site
Si le site est annoncé comme “rentable”, exige des preuves.
Trop souvent, les revenus affichés sont embellis (ou carrément fictifs). Une simple capture d’écran n’est pas suffisante.
Ce qu’il faut faire :
- Scanner le site avec un outil comme Semrush, Screaming Frog ou Sitebulb.
- Vérifier le profil de backlinks (qualité, diversité, ancrages…).
- Évaluer la structure du site, les balises Hn, la vitesse de chargement et le contenu dupliqué.
4. Ne pas comprendre le modèle de monétisation
Un site rentable aujourd’hui peut ne plus l’être demain si tu ne maîtrises pas comment il génère de l’argent. Adsense, affiliation, vente de leads, abonnements… chaque modèle a ses spécificités.
Ce qu’il faut faire :
- Demande un breakdown des revenus (par page, produit ou source).
- Pose-toi la question : comment pourrais-tu développer ce modèle dans les mois à venir ?
- Privilégie un modèle que tu peux exploiter (ex : si tu ne maîtrises pas l’emailing, évite les funnels complexes).
5. Négliger la partie technique
Ce n’est pas parce qu’un site “fonctionne” qu’il est bien conçu. Tu pourrais hériter d’un CMS obsolète, d’un thème non maintenu ou d’un hébergement instable.
Ce qu’il faut faire :
- Vérifie le CMS (WordPress, Shopify, Webflow…), les versions utilisées
- Teste la vitesse du site (Google PageSpeed, GTmetrix).
- Demande un rapport technique ou fais-toi accompagner par un freelance si nécessaire.
6. Ne pas vérifier les droits et la propriété
Tu dois être sûr que le site que tu achètes appartient bien au vendeur… et qu’il a tous les droits sur les contenus (textes, images, bases de données, logiciels).
Ce qu’il faut faire :
- Vérifie la propriété du domaine via WHOIS.
- Exige une clause de cession complète avec les droits associés.
- Méfie-toi des sites qui utilisent des images non libres de droit.
7. Acheter sans plan post-achat
Une fois le site entre tes mains, que vas-tu en faire ? Beaucoup achètent sans savoir comment maintenir ou développer le site. C’est une erreur qui mène souvent à un abandon rapide ou à une perte de rentabilité.
Ce qu’il faut faire :
- Prépare un plan d’action pour les 90 premiers jours (contenu, SEO, conversion…).
- Définis tes KPI (trafic, revenus, engagement) pour suivre la progression.
- Si nécessaire, entoure-toi (freelances, rédacteurs, développeurs…).
Conclusion
Acheter un site web rentable peut être un levier de croissance rapide, à condition d’éviter les pièges classiques. Prends le temps de faire tes vérifications, de comprendre le business model, et surtout de prévoir l’après-achat.
Découvre notre comparatif des meilleures plateformes pour acheter et revendre un site web rentable et trouve celle qui correspond à ton profil d’investisseur ou d’entrepreneur.
FAQ – Ce qu’il faut savoir avant d’acheter un site web
Avant d’acheter un site web, il est crucial de vérifier :
-
la rentabilité réelle (bénéfices nets, charges incluses) ;
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le trafic (provenance, volume, tendances via Google Analytics) ;
-
le profil des backlinks et la santé SEO ;
-
la propriété intellectuelle (contenus, nom de domaine, images) ;
-
l’historique du site (via Wayback Machine ou outils d’audit SEO).
Demandez les preuves de revenus (screenshots, exports Stripe/PayPal, bilan comptable), croisez avec le trafic, et analysez le coût d’acquisition client (CAC) et la marge. Un site peut sembler rentable, mais cacher des coûts publicitaires élevés ou un trafic non qualifié.
Oui, s’il n’est pas audité correctement. Les principaux risques : chute de trafic, revenus surévalués, dépendance à une seule source (SEO, ads…), ou litiges juridiques. Un audit technique, SEO et légal est fortement recommandé avant toute transaction.
-
Vérifier si le site a subi une pénalité (Google update, lien toxique) ;
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Auditer le SEO on-site (contenu, maillage, temps de chargement…) ;
-
Diversifier les sources de trafic (newsletter, réseaux sociaux, SEA) ;
-
Réengager la base client existante si possible.
Absolument. Un contrat protège l’acheteur et définit :
-
ce qui est vendu (site, base clients, contenu, nom de domaine…) ;
-
les garanties sur les données et résultats fournis ;
-
les éventuelles clauses de non-concurrence ou d’accompagnement ;
-
les recours en cas de litige.